Le nombre d'absences liées à Omicron a doublé en une semaine dans la construction
4,5 % des travailleurs du secteur de la construction sont touchés pour le moment par le variant Omicron. C'est ce qui ressort d'une enquête de la Confédération Construction et de l'ADEB, l'Association des Entrepreneurs Belges de Grands Travaux, auprès de plus de 4000 travailleurs de la construction. C'est environ le double que durant les deux premières semaines de janvier, lorsque 2 % des travailleurs devaient rester chez eux à cause d'Omicron. « Nous observons déjà les conséquences : 92 % des entreprises de construction peinent entre-temps à respecter les délais de livraison prévus », informe Niko Demeester, Administrateur délégué de la Confédération Construction.
Cette semaine, nous avons de nouveau interrogé les entreprises de construction sur l'impact du variant Omicron sur leur personnel. Parmi les plus de 4000 travailleurs de ces entreprises, 4,5 % étaient absents à cause du variant Omicron (soit en isolement, soit en quarantaine), selon une enquête de la Confédération Construction et de l'Association des Entrepreneurs Belges de Grands Travaux, l'ADEB. Il est clair que le virus frappe maintenant de plein fouet la construction car, la semaine dernière, nous ne comptions que 2 % de travailleurs absents à cause d'Omicron.
Toutefois, nous constatons de grandes différences entre les entreprises de construction en ce qui concerne l'absentéisme. Ainsi, un certain nombre d'entreprises ne connaissent pas de fort taux d'absentéisme, mais dans d'autres, 10 % du personnel ou plus est absent en raison du variant Omicron. « Il va de soi qu'une perte de personnel, même limitée, provoque d'énormes problèmes pour les plus petites entreprises de construction, qui constituent la majorité des entreprises de notre secteur », explique Niko Demeester, CEO de la Confédération Construction.
Cette augmentation des absences dues au variant Omicron a également un impact sérieux sur les entreprises de construction elles-mêmes et leurs clients. 92 % des entrepreneurs déclarent qu'en raison des absences de leurs travailleurs ou de leurs sous-traitants et fournisseurs, ils ne peuvent plus respecter leurs délais de livraison. Les marges sont également en baisse dans 9 entreprises de construction sur 10, à cause du virus : lorsqu'il n'est pas possible de respecter le planning initial, les coûts augmentent. « C'est pourquoi la Confédération Construction est contente que l’on puisse engager facilement du personnel supplémentaire dans les entreprises jusque fin février. Il s'agit ici notamment des personnes au chômage temporaire, des travailleurs intérimaires, des retraités, des étudiants et des demandeurs d'asile. En effet, nous pouvons utiliser tous les bras disponibles dans la construction pour livrer les travaux à temps aux clients », explique Niko Demeester.